D'Artagnan e lo sguardo selettivo
Dumas, nei Tre moschettieri (capitolo XXIV), offre un interessante contributo al problema dell’indagine penale.
Dumas descrive, infatti, un D'Artagnan che prima osserva incantato la notte in cui si muove per recarsi al suo apputamento con Mme Bonacieux e, poi, rimane sconcertato quando si avvede che nella stanza in cui si aspettava vi fosse in sua attesa la donna è successo qualcosa di strano: ed è bella ed efficace la descrizione di quel luogo del delitto “une scène de désordre épouvantable ; une des vitres de la fenêtre était cassée, la porte de la chambre avait été enfoncée et, à demi brisée, pendait à ses gonds ; une table qui avait dû être couverte d'un élégant souper gisait à terre ; les flacons en éclats, les fruits écrasés jonchaient le parquet ; tout témoignait dans cette chambre d'une lutte violente et désespérée”.
Lo scrittore francese osserva che solo dopo quella scoperta D'Artagnan si accorge di una serie di tracce evidenti nel giardino in cui lui si trova “le sol, battu ici, troué là, présentait des traces confuses de pas d'hommes, et de pieds de chevaux. En outre, les roues d'une voiture, qui paraissait venir de Paris, avaient creusé dans la terre molle une profonde empreinte qui ne dépassait pas la hauteur du pavillon et qui retournait vers Paris. Enfin d'Artagnan, en poursuivant ses recherches [poco dopo si dirà “ses investigations”], trouva près du mur un gant de femme déchiré”.
Tracce e segni che D'Artagnan non aveva notato prima, “car rien ne le poussait à cet examen”: perché niente lo spingeva a quell’indagine.
